orthophoniste!!!

voila,j'ai reussi a retirer la tututte au plus petit.bien sur,il a les memes problemes de languages que son grand-frere.le medecin n'a pas voulu que j'emmene tristan chez l'orthophoniste avant ses 4 ans et cela a demandé bien du temps et du travail pour qu'il retrouve une diction parfaite.je prendrais bien un rendez-vous des maintenant matthieu a 4 ans,mais le probleme c'est qu'il est encore bébé et refuse totalement de la voir(mon orthophoniste).croyez vous que je doive insister car j'ai peur que cela prenne autant de temps que pour l'ainé et en meme temps,je me demande si cela ne va pas le gener pour son entrée en moyenne section,il a beaucoup de vocabulaire,(j'ai repris les histoires du soir,surtout les legendes apres avoir lu un sujet qui disait ses bienfaits)mais sa prononciation des tr et des cr est terrible.auriez vous quelques exercices ludiques a me proposer??merci et a quel age preconnisez vous l'horthophoniste??

merci marie-helene.je vais essayer les petits mots en tr et cr avec les images.par contre,je m'abstiendrais de chanter car ce petit monstre a beau avoir du mal a parler,il m'a parfaitement fait comprendre que je chante faux .j'avais lu la these d'une jeune prof qui preconisait les lectures du soir particulierement les legendes et autres contes afin de donner du vocabulaire aux enfants.j'ai recommencé a en lire au plus grand car bien qu'il sache lire,c'est un moment de calme et de discussion avant le coucher.quand au petit,j'essaie de placer des contes entre les "dora"et autres personnages sortis de la télé.mais bon,le fait d'etre le deuxieme est deja un avantage,il ecoute et copie tout ce que fais son grand frere.

Coucou Pascale !

Allez, je vais faire mon coming out : moi la tututte, mes parents n'ont réussi à me la supprimer ( à grand peine !) qu'à l'âge de 7 ans 1/2....mais je n'ai jamais eu de problèmes de diction. Par contre, de gros problèmes orthodontiques ( j'ai du porter des appareils dentaires pendant une bonne dizaine d'années !).

Mais quoiqu'il en soit, et quelle que soit l'origine des problèmes de diction de vos enfant, je pense que l'orthophoniste est une bonne solution. Ce genre de problème, je crois, doit se prendre très tôt afin que les résultats soient rapides et que le travail soit efficace. Après c'est une affaire de relations : vous dites qu'il se refuse à aller chez l'orthophoniste, mais il n'a que 4 ans, comment manifeste-t-il son refus ? peut être l'orthophoniste que vous avez choisi est-il (elle? ) plus à l'aise avec des adultes qu'avec des enfants....prenez le temps de bien choisir la bonne personne, cela se fait beaucoup par bouche à oreille. Et non, cela ne devrait pas le gêner dans sa scolarité, bien au contraire : le fait de prononcer correctement les mots participe beaucoup par la suite à faciliter l' apprentissage de la lecture et de l'écriture.

Bien sûr, le fait que vous lui racontiez des histoires et que vous fassiez des jeux de langages avec lui est aussi capital dans son apprentissage de la langue. Ses progrès seront d'autant plus rapides qu'il verra que sa maman s'y investit beaucoup ! et cela lui apporte un réservoir riche de vocabulaire qui lui sera bien utile par la suite.
Par contre, attention aux récits que vous lui racontez, certains contes et légendes ne sont pas adaptés aux petits enfants, mais conviennent mieux à des grands : les récits doivent avant tout répondre symboliquement aux interrogations de ceux qui les écoutent, et un petit bonhomme de 4 ans n'a pas les mêmes peurs qu'un garçon de 8 ou 12 ans....ainsi, la plupart des légendes sont plutôt destinées à un public adulte ou adolescent.

Voici un lien à lire quand vous aurez un peu de temps pour vous :
http://erasmus.blog.lemonde.fr/

Si je pouvais me permettre de vous conseiller, il existe une collection de petits contes très amusants et accessibles à tout êge : ils sont parus dans le collection "paroles de conteurs" chez mini Syros.

Si vous rechercher des récits pour enfants très riches en vocabulaire, je vous recommanderais volontier "leçon d'elficologie", de Pierre Dubois, aux édition Hoëbecke. Crest un recueil de récits légendaires de tous les pays, adaptés aux enfants et présentés comme un manuel d'école à l'"ancienne. Le vocabulaire y est exceptionnel et c'est une porte ouverte à toutes les cultures du monde....

Bien sûr, tout ceci n'est que mon opinion de jeune enseignante...et mérite sans doute d'être débattu !

bonjour morrighane,en fait j'ai trouvé a une vente d'asso,un livre intitulé:mille ans de contes aux editions millan.dedans grace a des symboles je sais a quel age est destiné le conte ,sa durée moyenne(le petit a besoin de petite histoire courte)le lieu et les personnages.l'enfant peut choisir son theme(histoires d'animaux d'elements,contes de la mer ect;;;;;;;)et je choisis egalement ceux de l'ecole des loisirs(c'est marsu qui m'avait donné le lien du site ce me semble).par contre,mes enfants souffrent de malformation au niveau des dents (la machoire est trop courte,leurs cousins ont tous eudroit a l'extraction)alors la tututte ,ce n'est pas l'ideal.par contre l'orthophoniste a appris a tristan a replacer sa langue contre les dents pour certaines prononciations et j'essaye avec mat.mais bon ,il refuse d'y aller bien que son frere lui ait expliqué.je vais demandé a sa maitresse de voir avec celle du cours moyen ce qu'il faut faire.le fils d'une de mes amie prends tres mal le fait de devoir aller a l'othophoniste a 9 ans.par contre,c'est vrai que ce probleme se retrouve beaucoup chez les garçons ,j'ai cherché qui parmis mes amis avaient du avoir recours a l'orthophoniste et elles ont souvent des garçons.gardent-ils le pouce et la tututte plus longtemps???

Mille ans de contes...oui, je connais bien, j'avais toute la collection quand j'étais petite ! voilà une réserve de récits dans laquelle vous pouvez puiser à loisir sans avoir peur de manquer en effet, surtout si vous avez les cinq volumes ! mais n'hésitez pas à aller chercher ailleurs aussi pour varier les plaisirs...ne serait-ce qu'au niveau des illustrations et du la forme des récits, c'est aussi important que leur variété.

J'avais aussi la même " malformation" que vos enfants...en fait c'est l'évolution naturelle de l'être humain, nous ne mâchons plus autant nos aliments que nos ancêtres, la machoire est donc plus petite. La suce et le pouce n'arrangent sans doute rien en effet. Mais je ne crois pas que ça ait une influence sur leur capacité à prononcer les mots.

heureusement,que le pouce n'influence pas la capacité a prononcer parce que ma niéce a pris son pouce jusqu'a 9 ans. terrible por les dents.bisous

J'ai eu le plaisir d'écrire un certain nombre d'histoires, longues ou courtes, destinées aux enfants de 8 à 11 ans : ceux que j'avais en classe devant moi. Nous avons lu ces histoires, travaillé avec et nous en avons profité pour faire du vocabulaire, de l'expression écrite, comment est bâtie une histoire avec ses 4 mots clés : quand, où, qui et comment.

Voici quelques titres d'histoires courtes (1 page) :
- L'incendie (incendie dans une scierie de montagne durant la période de la tranhumance),
- La promenade (ou le début d'une histoire dont chaque élève raconte la suite),
- Le retour (un enfant de 5 ans fait le portrait d'un homme),
- Un retour inespéré (2 garçons de 12/13 ans attendent le retour des soldats prisonniers à la fin de la guerre),
- Mon dernier jour d'école (souvenirs d'école au cours des années 50),

et des histoires plus longues (de 6 à 10 pages) :
- La maison de famille (un enfant raconte ses souvenirs de vacances en famille dans la maison de son grand-père, lequel va lui confier un secret),
- Les orphelins (2 orphelins font une longue route dans la campagne après la mort de leurs parents et font une encontre inattendue),
- Un défi impensable (un mystérieux voyageur demande à être conduit dans l'île Saint Nicolas, un soir de mer déchaînée),
- Le veil homme et les jumelles (2 fillettes s'inquiètent de la disparition d'un vieil homme, un habitué du parc où elle se promènent),
- Les vacances de Laura (Laura, alors qu'elle va partir en vélo rejoindre son père qui rentre de la pêche au chalut, reçoit une lettre surprenante).

De plus, bien qu'au départ, j'ai reçu une formation mathématique et scientifique (donc, non littéraire), les élèves ont aussi appris et aimé un certain nombre de poésies extraite d'un recueil de 17 poésies. Exemple :
A cela, il convient d'ajouter une pièce de théâtre : Guillaume Tell, une légende du pays suisse en 5 tableaux.

D'autres écrits existent tant en maths qu'en sciences (géophysique et astrophysique, technologie, anatomie), en histoire ou en géographie, en musique ou en instruction civique. Une vrai palette dans tous les domaines.

C'était ma façon de rendre les cours vivants, de raconter l'histoire de France, de raconter la géographie (j'ai fait la moitiué du tour du monde), de raconter les sciences, etc. C'est pourquoi je me passais volontiers des livres scolaires proposés pour les CM1 et CM2.

J'aimerai savoir si, parmis les internautes de ce forum, certain(e)s ont vécu, soit en tant qu'élève soit en tant qu'enseignant, une pareille expérience ?

Amicalement à tous.

L'instit retraité.

Poree:
Malheureusement, non, et pour avoir eu la chance de lire quelques textes de Poree, je le regrette amèrement pour mes enfants (et ceux des autres).

Pascale:
Vous avez bien le temps pour vous inquiéter, surtout si votre fils refuse l'orthophoniste. Je vous citerai l'exemple de mon fils; à 4 ans, il prononçait aussi très mal, et malgré un vocabulaire très étendu butait volontiers sur les groupes consonnantiques et sur les "l" qu'il transformait en "y".
Un jour, alors que je le reprenais pour la énième fois, je lui demandai pourquoi il ne faisait pas d'effort; la réponse fut sans appel: "tu me comprends, ça me suffit!".
Pour la petite histoire: à 5 ans, mon fiston parlait comme un livre, sans recours à l'orthophoniste.

Voilà plusieurs anecdotes tirées de votre propre expérience que vous nous faites partager, Porée. Vous me rappelez, par certains cotés, l'instituteur que j'ai eu en CM1 CM2, au début des années 90 ( et qui enseigne toujours d'ailleurs ). J'ai l'impression que les professeurs des écoles disposent de davantage de liberté pédagogique que les professeurs des lycées et collèges, ou est-ce simplement qu'ils en font plus usage ?

merci a tous de vos reponses.savez vous comment j'ai appris de belles choses sur l'afrique et sur la solidarité et le respect??grace a un proffesseur du primaire qui avait enseigné la-bas et qui nous a fait voyager ,nous les enfants d'un tout petit village de l'aisne.on apprend bien lorsque votre proffesseur vous promet des histoires.et l'on respecte les autres lorsqu'on comprend qu'il y a bien des enfants malheureux sur cette terre.bonne soirée.

bonne lecture gegelb(desolé d'ecorcher votre pseu)de pascale 27

Pour répondre à Morrighanne :
Je ne sais si les enseignants du primaire ont plus de liberté que ceux du secondaire. Ce que j'ai pu observer c'est que, la grande majorité d'entre eux essaye de faire le programme mais leurs cours se limitent à ce que contiennent les livres, n'osant pas aller au delà.

Je suis rentré à l'EN à 48 ans (cadre licencié économique du privé). Avec 30 ans de "privé", j'ai des expériences multiples ajoutées à une longue histoire personnelle ponstuée de responsabilités dans de nombreuses associations culturelles qui me permettent d'oser aller plus loin. Lors d'une visite d'une inspectrice, celle-ci m'a déclaré sur un ton de reproche : "Monsieur, vous n'avez pas l'esprit de la maison.
- C'est exact, Madame l'Inspectrice, ai-je répondu, sur un ton désolé. J'espère que mes collègues maideront à le découvrir."
Une fois l'inspectrice partie de l'école, moi, fils de breton, têtu comme pas possible, je me suis dit : Ce qu'on te raconte depuis l'IUFM, tu l'oublies bien vite, tu t'en fous. La seule méthode pédagogique que tu dois appliquer est celle qui réussit auprès des enfants, et ce n'est pas forcément celle qu'on veut t'imposer. Et ça marche. Cela demande, effectivement, un investissement personnel important et de ne pas compter ses heures à la maison. Tous mes collègues ont reconnu que j'étais atypique mais que j'étais écouté et obéi par les enfants.

Autrement dit, la liberté, vous la preniez !

Je pense que beaucoup d'enseignants en effet ont peur de "mal faire", l'instruction des élèves étant un enjeu si important, il ne se donnent pas toujours le droit d'expérimenter des choses. Votre expérience en dehors de l'EN vous a donné beaucoup d'assurance et de confiance en vous, c'est sans doute la clé de votre réussite. Mais si dans le primaire les reconversions sont monnaie courante, dans le secondaire en revanche, peu d'enseignants arrivent avec une expérience professionnelle à leur actif. C'est peut-être là que réside le problème.

Personnellement, l'enseignement est ma première " vraie" expérience professionnelle. J'avais fait un peu d'animation en centre de loisirs, et travaillé en interim l'été pour me payer mes petits "plus" de l'année scolaire, mais rien de transcendant.

Heureusement, en tant que documentaliste, je bénéficie du vide abyssale d'indications claires sur la manière d'exercer mon métier d'enseignante. Certes, c'est aussi un peu "casse-gueule", et pas forcement sécurisant quand on arrive dans la profession, mais c'est aussi l'opportunité de faire plein de choses qui sortent de l'ordinaire. Nous sommes les seules professeurs à n'avoir aucun programme d'enseignement. Quelqus référentiels, pondus par des documentalistes, pour des documentalistes, et c'est tout ! "la loi est : fay ce que voudras" pour reprendre Rabelais....Dès le lors les cours, pour peu que l'on ait un peu d'imagination, peuvent être très rches, originaux et intéressants pour les élèves. Par contre, encore faut-il avoir le soutien de la vie scolaire et des autres professeurs, car, n'ayant pas de programmes d'enseignements, nous n'avons pas non plus d'horaires dévolues à nos cours dans l'emploi du temps des élèves....